
La Divine origine : Dieu n'a pas créé l'homme
Marie Balmary
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurOn ne peut pas écouter l'autre, en tant que psychanalyste, sans se demander d'où vient à l'homme l'aptitude à dire «Je», à parler sa vie, sa mort, en première personne. Car l'efficacité de la cure analytique repose sur l'accès du patient à Je sujet, ce à quoi aucun animal n'est parvenu. Or la science, après Darwin et avec Freud, croit l'homme «issu de la série animale». Où donc le sujet trouvera-t-il sa généalogie ? Pas dans la nature. Où donc, dans la culture, puisque la religion de l'habitude croit lire au début de la Bible la création de l'homme comme objet vivant par un Dieu Tout-Puissant ? Ce livre est un nouveau voyage dans nos récits d'origine, en quête de l'apparition du sujet : le premier Je de Dieu - du diable - et de l'humain ; comment cet humain est bien créé, mais non l'homme et la femme qui n'apparaissent que par leur rencontre ; l'importance de la loi symbolique pour Je et TU dans leur éveil... Marie Balmary revisite ainsi les grandes figures bibliques et évangéliques, leur posant à chacune la question du sujet et de l'autre. Jusqu'à ce qu'apparaisse une nouvelle cohérence de ces textes avec l'expérience clinique. Au lieu heureux où l'homme ne se vit désormais plus comme chose, bête ou esclave, mais comme sujet fils, engendré d'esprit. Au-delà de la création et de la mort. |
RésuméContestant à la science la capacité de rendre compte de l'homme parlant, l'auteur recherche dans le texte biblique la révélation du sujet parlant. La pratique de la cure par la parole aura alors d'autres fondations que la théorie scientifique. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
1 janvier 1993
Rayon
Psychanalyse : auteurs
EAN
9782246475712
Nombre de pages
300
pages
Reliure
Broché
Dimensions
20.0
cm x
13.0
cm x
cm
Poids
348
g
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![]() À propos de l'auteurMarie Balmary n'est pas seulement psychanalyste : depuis des décennies, elle explore ce que la Bible nous dit de nous-mêmes. Jusqu'à présent, elle s'était surtout penchée sur les mythes du livre de la Genèse, se rapprochant d'ailleurs plus souvent des interprétations juives que de celles de sa tradition chrétienne. |