
Sérénité : Eckhart, Schelling, Heidegger
Emmanuel Cattin
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLa sérénité n'est pas seulement la disposition d'un esprit tranquille ou la pureté d'un ciel dégagé. Originairement considérée, elle est le détachement de toutes choses. Le «coeur détaché» est celui qui, ayant tout laissé, s'est laissé lui-même. Il est entré dans l'abandon, la séparation de l'adieu. Cet unique «laisser», cette pensée de laisser, advenant dans le coeur c'est-à-dire dans le centre, modifie radicalement la présence de tout ce qui vient en présence. Elle est la tentative de rejoindre un sens d'être qui n'appartiendrait plus, peut-être, au domaine de la volonté. Par Maître Eckhart, qui en fut le penseur, à travers Schelling qui en recueillit l'héritage rhénan, jusqu'à Heidegger et, à sa suite, Reiner Schürmann, la sérénité de la Gelassenheit, du «détachement» ou du «délaissement», continue de venir à nous. Pour nous, dans la constellation où nous nous trouvons, en quelle mesure, nouveau regard qui voit la fragilité, non-agir accomplissant l'essence de l'agir, la décision de laisser, laisser venir, laisser partir, laisser être, indiquerait-elle encore un chemin ? Vers quelle étendue, vers quel domaine, vers quel règne : vers quelle sorte de paix ce chemin, s'il pouvait encore s'ouvrir, conduirait-il ? |
RésuméEssai sur la sérénité et l'idée de Gelassenheit à travers le regard de trois philosophes et penseurs allemands. L'auteur analyse l'idée d'un détachement ou délaissement qui modifierait de façon radicale la présence de tout ce qui vient en présence. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
8 novembre 2012
Collection(s)
Bibliothèque d'histoire de la philosophie
Rayon
Philosophie contemporaine : auteurs
EAN
9782711624270
Nombre de pages
254
pages
Reliure
Broché
Dimensions
18.0
cm x
12.0
cm x
1.6
cm
Poids
250
g
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