Critique biblique & tradition juive : suivi de trois textes sur la Bible
André Neher
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeur« L'exégèse de la parole biblique ne saurait être confiée à l'intelligence seule, non plus qu'à la foi seule », écrit ici André Neher. Et c'est donc vers une harmonie de la foi et de l'intelligence que s'oriente sa lecture du texte biblique, comme dans cet important inédit, retrouvé aux Archives de la Bibliothèque Nationale d'Israël à Jérusalem et que présente Enrico Lucca, chercheur au Centre Simon Dubnow de Leipzig. En retraçant l'histoire de la critique biblique, depuis les travaux pionniers de Richard Simon ou de Julius Wellhausen, Neher revient sur une discussion fondamentale entre la recherche archéologique et textuelle et le point de vue théologique ou spirituel, avant d'en venir aux questions que posera la traduction de la Bible et, en particulier, celle de Franz Rosenzweig et Martin Buber. Ce que révèle la traduction est bien, pour Neher, l'essentialité de la langue originale, qui habite le texte comme aucune autre langue. Et c'est ce retour à l'hébreu, à la primauté de l'hébreu, qui cristallisera le débat entre critique biblique et tradition juive et en confirmera l'harmonie paradoxale. |
RésuméUne réflexion sur le statut du texte biblique. La Bible, en tant que révélée, ne peut être soumise à la critique alors que la critique biblique analyse la formation du texte. Selon l'auteur, les commentaires bibliques sont une lecture critique de la Bible qui permettent de préserver la dimension révélée. La langue confirme ainsi la dimension dialectique du judaïsme. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
3 février 2022
Collection(s)
Philosophie imaginaire
Rayon
Judaïsme : études
Contributeur(s) Enrico Lucca
(Editeur scientifique (ou intellectuel)) EAN
9782841625529
Nombre de pages
157
pages
Reliure
Broché
Dimensions
19.0
cm x
13.0
cm x
1.3
cm
Poids
174
g
|
À propos de l'auteurAndré Neher, rabbin, écrivain et philosophe alsacien, a quitté la France, où il avait contribué à introduire l'hébreu dans les programmes de l'enseignement secondaire, pour Israël lorsque De Gaulle, au moment de la Guerre des 6 Jours de 1967, a parlé du peuple juif comme d' "un peuple d'élite, sûr de lui et dominateur". |