De la divine folie : sur le Phèdre de Platon
Josef Pieper
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurL'historicisme, à force de nous égarer dans des horizons sans fin, nous interdit de retrouver le chemin de chez nous. C'est ce que montre, avec une audace toute philosophique, Josef Pieper, en présentant son interprétation de la « divine folie », theia mania, du Phèdre. Le propos est aussi modeste que la taille du livre, l'auteur ne nous offrant que ses « réflexions sur le Phèdre de Platon » ; pourtant, il s'agit là d'une attaque en règle contre une autre manie, celle des érudits de notre époque, qui consiste à ne trouver dans les textes du passé que ce qui ne nous parle plus puisque notre perspective sur le monde a changé. On ne s'intéresse plus au sens de l'oeuvre, un sens qui ne peut être que présent dès lors qu'il révèle un sens éternel à un homme éternel. Que pourrions-nous sentir en effet d'un parfum évanoui dont il ne reste que l'alcool ? Toute la grandeur du platonisme, et au-delà de lui, de la philosophie, est là. Dévoiler une présence au coeur de cette absence creusée par le temps, par la grâce de l'anamnèse de ce qui dépasse en nous l'humain et que les Grecs qualifiaient justement de « divin ». |
RésuméRelecture chrétienne du Phèdre de Platon, cet ouvrage veut démontrer la continuité entre les muses de la Grèce antique et les prophètes et les saints du temps de la révélation christique. L'auteur considère les muses comme l'incarnation pédagogique du logos divin préparant l'intelligence et la sensibilité des hommes à accueillir l'amour de Dieu manifesté par l'incarnation du Christ. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
15 mars 2006
Collection(s)
Athena
Rayon
Platon
Contributeur(s) Jean-François Mattéi
(Préfacier), Maurice Gandillac revue par Pierre Blanc
(Traducteur) EAN
9782884820752
Nombre de pages
57
pages
Reliure
Broché
Dimensions
18.0
cm x
11.0
cm x
1.0
cm
Poids
75
g
|
À propos de l'auteurJosef Pieper a renoncé à la sociologie à l'avènement du nazisme auquel il s'est opposé, et a choisi de se consacrer à la philosophie. Il a ancré sa réflexion dans la pensée de Platon, Aristote et Saint Thomas d'Aquin. Moins connu que d'autres intellectuels allemands, ses ouvrages sur les vertus théologales sont devenus des classiques. |