Je vais entrer dans un pays

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Guillaume Marie

Corti | février 2024

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Ce qu'on en pense

Littérature

SÉLECTION DU PRIX DE LA LIBERTÉ INTÉRIEURE 2024

Découvrez l'interview de Guillaume Marie, auteur du livre Je vais entrer dans un pays (Corti). Il nous en parle et partage sa vision de la liberté intérieure.

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C'était quelqu'un de très doux. Vivre lui suffisait. Regarder le ciel, les rochers, les oiseaux. Le reste n'était rien. Il n'avait pas envie de s'extraire de sa condition. Il n'avait pas envie de conquérir quoi que ce soit. Les éditions Corti publient une superbe et émouvante évocation de saint Benoït- Joseph Labre dans un style épuré au plus près du personnage. Le dépouillement à son paroxysme. Une soif de Dieu inextinguible. Le personnage fascine et inspire les auteurs de littérature. Ainsi, Julien Delmaire, romancier et poète avait transposé Saint-Benoît Labre à notre époque dans un roman magnifique, dans un style poétique époustouflant. Frère des astres aux éditions Grasset. A lire absolument.

Marie-Joseph, libraire à la Procure de Paris

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Un lumineux et délicat récit qui nous raconte un mystique vagabond du Moyen Âge égaré sur les routes du XVIII^e siècle. Benoît-Joseph Labre est tellement pénétré de la conscience de sa propre médiocrité qu'il ne peut qu'être le réceptacle de l'amour divin.

Constance, libraire à La Procure de Versailles

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Sur les chemins de pèlerinages de l’Europe du XVIII^e siècle, suivez le jeune Benoît-Joseph Labre. Son ascèse spirituelle a commencé tôt alors qu’il se destinait à la vie monastique mais il ne put se plier aux règles communautaires. Suivant l’exemple de Saint François d’Assise, il poursuivit sa vie durant la voie de l’humilité, de l’amour des êtres, cherchant toujours davantage à se rapprocher du Christ. Un excellent roman qui illustre l’incarnation des plus belles valeurs chrétiennes dans l’existence d’un homme de son siècle et pourtant un exemple intemporel et universel.

Elisabeth, libraire à la Procure Annecy

Ce que dit l'éditeur

« Il ne saisissait pas tellement l'intérêt de vivre avec les gens. Il a su assez tôt qu'il n'y arriverait pas. Il n'avait pas envie d'apprendre un métier, de gagner de l'argent, d'avoir un savoir-faire ou même de la beauté. Il ne voyait pas pourquoi il aurait dû séduire, les femmes ou bien les hommes, faire le beau, être fort. Il s'en fichait vraiment.

Sa vie durant, Benoît Labre parcourt l'Europe à pied, jusqu'à l'épuisement. Dans Je vais entrer dans un pays, Guillaume Marie retraverse avec justesse et dépouillement son histoire, celle d'une solitude qui se confronte d'abord au rejet de tous puis devient, à l'encontre de ce qu'il cherche, un objet de fascination.