Le procès est-il encore la chose des parties ? : actes des 5es Rencontres de procédure civile, Cour de cassation, 5 décembre 2014 - Rencontres de procédure civile (5 ; 2014 ; Paris)

Le procès est-il encore la chose des parties ? : actes des 5es Rencontres de procédure civile, Cour de cassation, 5 décembre 2014

Rencontres de procédure civile (5 ; 2014 ; Paris)

IRJS Editions | novembre 2015
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Ce que dit l'éditeur

Cet ouvrage contient les actes des 5° rencontres de procédure civile organisées en la Grand'Chambre de la Cour de cassation, le 5 décembre 2014, par la deuxième chambre civile de la Cour de cassation et le département de Recherche sur la Justice et le Procès de l'Institut Juridique de la Sorbonne (École de droit de la Sorbonne, Paris 1).

Le procès est-il toujours la chose des parties ? Cette idée de propriété du procès par les parties remonterait, selon le processualiste autrichien Franz Klein, à la procédure romano-canonique. Le juge étant un clerc qui n'était pas supérieur aux parties - elles-mêmes des clercs - il est apparu que les termes du procès ne pouvaient pas être à la disposition du juge. L'expression a cependant évolué en pratique.

Il s'agit, dans la première partie, de s'interroger sur le sens de cette formule au regard de la jurisprudence récente et d'un point de vue théorique. Dans la seconde partie, il s'agira de se placer d'un point de vue pratique et stratégique. Est-ce que les parties ont des marges de manoeuvre dans le procès, des choix à faire ? Est-ce que les juges ont eux aussi des stratégies ?

Il semble bien qu'il y a ait une évolution : une certaine rigidité se fait jour dans les textes et les pratiques. L'année dernière nous avions dégagé (v. Actes des 4èmes rencontres de procédure civile) l'existence potentielle d'une procédure qui n'est plus ni écrite ni orale, mais qui emprunterait aux deux. Il s'agirait d'une procédure numérique dans laquelle ce qui prime n'est plus ni l'oral, ni l'écrit mais le point le pixel, la décomposition du procès en élément délimité, précis, analytique, conduisant à la rigueur du délai, la structuration des écritures et une meilleure délimitation des points litigieux. La possession du procès par les parties ne proviendrait pas dès lors seulement de la pression managériale pesant sur les juges, mais d'un véritable changement de procédure en cours.

Résumé

Les contributions portent sur la définition théorique et jurisprudentielle de l'idée de propriété du procès par les parties, qui remonterait à la procédure romano canonique, à son étude d'un point de vue pratique et stratégique (marge de manoeuvre des parties, stratégies des juges, etc.) et à son évolution au regard de celle des procédures écrite et orale. ©Electre 2024

Caractéristiques

Éditeur(s)
Date de parution
24 novembre 2015
Collection(s)
Bibliothèque de l'Institut de recherche juridique de la Sorbonne-André Tunc
Rayon
Droit
Contributeur(s)
Laurence Flise (Directeur de publication), Emmanuel Jeuland (Directeur de publication), Institut de recherche juridique de la Sorbonne (Paris) (Organisateur d’un congrès), France. Cour de cassation (Organisateur d’un congrès)
EAN
9782919211487
Nombre de pages
161 pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0 cm x 16.0 cm x 1.0 cm
Poids
250 g