Entre spiritualité et laïcité, la tentation iconoclaste du cinéma
Marion Poirson
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurEntre spiritualité et laïcité, la tentation iconoclaste du cinéma L'iconoclasme cinématographique, sous ses formes les plus récentes, n'est pas forcément en rapport avec le sacré, le religieux ou la théologie. Certains de ses aspects relèvent d'une pensée philosophique comme celle de Kant ou Hegel, ainsi qu'une certaine frange de l'art, volontairement désacralisée. Certaines questions d'ordre théologique à l'origine, comme l'incarnation et la figure, ont fini par investir la sphère de l'art. La question du refus de l'image a évolué au cinéma. Ainsi, le XXe siècle a permis l'émergence de formes d'iconoclasme qui échappaient au domaine du religieux et même parfois du sacré. Certains réalisateurs ont affirmé clairement leur rupture avec ces domaines, et osé un iconoclasme radical et laïcisé, comme Guy Debord ou Isidore Isou. Jean-Luc Godard, pour sa part, a préféré sacraliser l'art. L'iconoclasme est devenu politique, esthétique ou éthique (et parfois les trois à la fois). L'irruption du numérique a engendré de nouvelles formes d'iconoclasme cinématographique et ouvert des voies à la réflexion. Ce livre vient prolonger la réflexion du précédent ouvrage de l'auteur : Le cinéma est-il iconoclaste ?, publié chez Corlet-Cerf dans la collection 7e Art. |
RésuméUne réflexion sur l'iconoclasme cinématographique échappant au domaine du religieux. L'auteure démontre que certains réalisateurs ont osé un iconoclasme radical et laïcisé, comme Guy Debord ou Isidore Isou. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
22 décembre 2015
Collection(s)
Champs visuels
Rayon
Spectacle, cinéma
EAN
9782343076270
Nombre de pages
261
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
14.0
cm x
1.4
cm
Poids
415
g
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