Mikola Piniguine, mises en scène d'un exil
Virginie Symaniec
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeur«Je vis en permanence avec cette phrase de Tchekhov: J'ai regretté toute ma vie que Dieu ne m'ait pas donné la force d'être un artiste libre. Tchekhov devait écrire trois à quatre histoires par jour pour nourrir sa famille et gagner sa vie. Devenir libre, ce serait comme se faire moine et il faut beaucoup de force pour se dégager de toutes les contraintes quotidiennes et ne s'occuper que de son art. Il faut tant de force... Notre art, le théâtre, est un art très difficile car il s'agit d'une affaire collective. Il faut réunir beaucoup de paramètres pour que quelque chose se passe. J'aimerais savoir qui va entrer dans la salle. On dit que la conception du théâtre est dans la salle, qu'il suffit d'être à l'écoute pour la ressentir et que ton devoir de metteur en scène est de la formuler dans une forme artistique. Avant, je comprenais ce que cela signifiait. Mais maintenant? Quel auteur dramatique va travailler nos stéréotypes? Il me reste si peu de temps... Peut-être faudrait-il que j'essaye d'avoir à nouveau mon propre théâtre, mais j'ai besoin de clowns. Qu'on me donne des clowns! |
RésuméPrésentation de la carrière théâtrale du metteur en scène Mikola Piniguine, né en 1957, dans le contexte de la perestroïka puis du retour d'un régime autoritaire en Biélorussie. Ses spectacles ont eu plus d'impact que toutes les manifestations de l'opposition démocratique réunies, dit-on à Minsk. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
2 mai 2003
Collection(s)
Biélorussie
Rayon
Biographies
EAN
9782747536226
Nombre de pages
159
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
14.0
cm x
0.9
cm
Poids
255
g
|