La religion crucifiée : essai sur la mort de Jésus
François Vouga
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLa religion crucifiée Essai sur la mort de Jésus La mort de Jésus est abusivement interprétée comme un sacrifice destiné à racheter les péchés de l'humanité. Cette conception omniprésente tire son origine du Moyen Age. Le Nouveau Testament et des théologiens tel Jean Calvin disent autre chose. La mort de Jésus est perçue comme la révélation d'un Dieu paradoxal dont la mise à mort casse les logiques classiques des divinités toutes-puissantes. La crucifixion instaure un nouveau type de relation à Dieu qui désamorce la confusion entre foi, religion et politique. Elle construit un espace où pourront se développer à terme la laïcité et la sécularisation. Systématiquement détournée par la tradition chrétienne attachée aux formes ancestrales de la religion, cette « révolution » inscrite au coeur même des évangiles et des lettres de Paul est rappelée avec force ici par François Vouga. En déconstruisant la lecture sacrificielle de saint Anselme au Moyen Âge, qui soumettait la crucifixion à la restauration d'un Dieu exigeant obéissance, le célèbre exégète restaure la figure d'un Dieu offrant une relation personnelle au lieu de réclamer cultes et vénérations. |
RésuméAbusivement interprétée comme un sacrifice destiné à racheter les péchés de l'humanité, la mort de Jésus connaît d'autres interprétations dans la Bible. Dans le cadre de ses recherches sur le Nouveau Testament, le théologien revisite la crucifixion du Christ comme révélation d'un Dieu paradoxal, offrant une relation au lieu de réclamer cultes et vénérations. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
6 mars 2013
Collection(s)
Essais bibliques
Rayon
Nouveau Testament généralités
EAN
9782830914931
Nombre de pages
191
pages
Reliure
Broché
Dimensions
23.0
cm x
15.0
cm x
1.6
cm
Poids
300
g
|
À propos de l'auteurFrançois Vouga est un éminent théologien et bibliste protestant Suisse qui enseigne en Allemagne, à Paris, en Suisse et au Québec. Il a publié, entre autres livres, un Moi Paul dans lequel il imagine les confessions de celui qu'il considère comme le premier grand penseur du christianisme, pour en montrer l'actualité. |