Critique de la raison transhumaniste : actes du colloque du département d'éthique biomédicale, 19-20 mai 2017, Collège des Bernardins

Critique de la raison transhumaniste : actes du colloque du département d'éthique biomédicale, 19-20 mai 2017, Collège des Bernardins

Cerf Patrimoines | janvier 2018
17.10 €
-5% pour les titulaires de la carte avec le retrait en librairie
LIBRAIRIES PARTICIPANTES
Paris VIᵉ, Paris VIIIᵉ, Paris XVIIᵉ, Paris Vᵉ
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Voir les disponibilités en librairie
18.00 €
Disponibilité en ligne
En stock
Expédié sous 48 h

Ce que dit l'éditeur

Le transhumanisme, ou plutôt la nébuleuse transhumaniste (car le transhumanisme est pour le moins difficile à saisir) a pour ambition affichée d'être un humanisme qui se donne le devoir moral d'explorer les voies d'amélioration des capacités physiques et cognitives de l'espèce humaine pour éliminer la souffrance, la maladie, le vieillissement, voire la condition mortelle. L'homme ainsi « augmenté » souffrirait moins, vieillirait mieux et plus longtemps.

Dans bien des cas, la médecine est sollicitée, principalement par le biais de la neurologie et de la génétique. Toute la difficulté tient en ce que la frontière entre les techniques renaturantes (faire entendre les sourds) et dénaturantes (produire de nouveaux records en course à pied) est ténue ! Si l'homme est une machine intelligente que l'on pourrait refaçonner à loisir, le transhumanisme paraît mettre la technique au service des désirs humains.

Mais la réalisation de cette utopie est-elle souhaitable ? La négation d'une « nature » humaine ne risque-t-elle pas de nous conduire à la négation de la personne humaine dans sa valeur incommensurable ? En effet, ce qui est en jeu dans cette utopie transhumaniste, c'est la condition incarnée et donc finie de l'homme. La question n'est pas nouvelle, puisqu'elle hantait les gnostiques des premiers siècles. Face à cela, c'est bien une théologie de l'incarnation qui a permis de réfuter la gnose « menteuse ». Peut-être est-ce à cela qu'il faut de nouveau s'atteler, comme les premiers humanistes de l'époque moderne l'ont fait aussi ?

Résumé

A l'occasion d'un colloque, les contributeurs s'interrogent sur l'utopie transhumaniste qui souhaite améliorer les capacités physiques et intellectuelles de l'homme grâce à la neurologie ou à la génétique. Ils s'appuient sur l'incarnation du verbe divin en Jésus-Christ pour montrer les enjeux de ce mouvement. ©Electre 2024

Caractéristiques

Éditeur(s)
Date de parution
29 janvier 2018
Rayon
Bioéthique chrétienne
Contributeur(s)
Dominique Folscheid (Directeur de publication), Anne Lécu (Directeur de publication), Brice de Malherbe (Directeur de publication), Le Collège des Bernardins (Paris ; 2007-....) (Organisateur d’un congrès)
EAN
9782204127196
Nombre de pages
203 pages
Reliure
Broché
Dimensions
23.0 cm x 16.0 cm x 1.8 cm
Poids
300 g