Le roman face à l'histoire : la littérature engagée en France et en Italie dans la deuxième moitié du XXe siècle
Sylvie Servoise
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLe Roman face à l'histoire L'engagement littéraire serait une chose du passé. Il appartiendrait, dit-on, à un temps tout aussi révolu que celui de la modernité, des idéologies, de l'histoire, de l'art... Portée par une mélancolie fin-de-siècle, cette analyse non seulement déforme la conception et la pratique de l'engagement lors de son âge d'or en 1945, mais empêche encore de saisir certaines tendances fortes de la littérature contemporaine. Elle déplore une perte là où s'opère une métamorphose. Tributaire d'une conception trop étroite de l'engagement littéraire, elle laisse échapper ce qui se joue d'essentiel dans le rapport de l'engagement aux régimes d'historicité qui se sont succédé. Être attentif aux enjeux dont est porteur, en France et en Italie, le roman engagé de la deuxième moitié du XXe siècle et du début du XXe siècle, permet d'en juger : ce n'est pas tant te contenu idéologique ou la vocation démonstrative de l'oeuvre qui engage l'auteur et le lecteur, que la manière dont le texte réfléchit, au sens fort et polysémique du terme, son inscription dans et son rapport à l'histoire. Du roman engagé d'après-guerre, lié à une conception de l'histoire linéaire, orientée vers l'avenir, au roman contemporain, réfléchissant une historicité dominée par le présent et traversée par le sentiment d'une double dette à L'égard du passé (devoir de mémoire) et du futur (un héritage à transmettre), se dessine une redéfinition de l'engagement littéraire qui nous aide aujourd'hui à mieux comprendre le rapport que nos sociétés entretiennent avec le temps, l'histoire, la mémoire et l'oubli. |
RésuméA travers l'étude d'un corpus franco-italien, cet ouvrage définit la spécificité de l'engagement littéraire au XXe siècle. Deux périodes sont plus particulièrement étudiées. La première se situe après la seconde guerre mondiale et témoigne de l'engagement héroïque (Calvino, Camus, Sartre...), la seconde marque la fin des idéologies, après la chute du mur de Berlin (De Luca, Modiano, Volodine...). ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
14 avril 2011
Collection(s)
Interférences
Rayon
Littérature généralités
EAN
9782753513273
Nombre de pages
340
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
16.0
cm x
2.5
cm
Poids
470
g
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