L'archet et le lutrin : enseignement et foi dans la poésie médiévale d'Oc
Suzanne Méjean-Thiolier
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurAmour est la douceur même : quel amour ? Celui qui saisit tout, sans fin ni commencement. Cet amour total chanté par Daude de Pradas conviendrait fort bien à une définition de la fin'amor des cansos. Et pourtant Daude désignait par ces vers l'amour divin. La séparation que certains critiques ont établie, non sans quelque raison apparente, entre amour profane et sentiment religieux, est-elle aussi profonde qu'on a parfois voulu le croire ? S'il y a eu, en poésie, cette séparation, n'est-ce pas plutôt parce qu'il y avait eu auparavant un cheminement commun ? Quelques poètes, allant jusqu'au bout de l'idée d'amour pur (c'est le sens exact de fin'amor), refusent sa forme terrestre et choisissent de chanter le renoncement à la folie du monde pour le seul amour de Dieu. Pour tous, c'est l'amour, principe même de la Création, qui unifie et explique l'oeuvre de chacun. Or on ne peut s'interroger sur la nature de «l'amour pur» en ignorant la formation intellectuelle des poètes, et la conception de l'amour selon les théologiens du XIe siècle a pu contribuer en partie à l'élaboration de la fin'amor des troubadours. Et comment retrouver cet enseignement dans les poésies des troubadours ? Ce qu'on sait de leur carrière nous a fourni quelques pistes, ainsi que l'étude de leur vision du monde dans les cansos. |
RésuméEtude sur la conception de l'amour pur et divin, ou fin'amor, chanté par les troubadours, poètes du Moyen Age. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
4 septembre 2008
Collection(s)
Logiques du spirituel
Rayon
Littérature généralités
EAN
9782296062153
Nombre de pages
446
pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0
cm x
16.0
cm x
2.4
cm
Poids
601
g
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