
Après la finitude : essai sur la nécessité de la contingence
Quentin Meillassoux
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLa critique empiriste des prétentions universelles de la pensée humaine est-elle réellement fondée ? On sait que c'est le problème de Kant. Mais Quentin Meillassoux montre avec une force étonnante qu'une autre compréhension de cette critique, restée en quelque sorte dissimulée, bien que plus «naturelle», aboutit à un partage des ambitions de la pensée très différent de celui proposé par Kant. Il établit en effet qu'une seule chose est absolument nécessaire : que les lois de la nature soient contingentes. Ce noeud entièrement nouveau entre les modalités contraires installe la pensée dans un tout autre rapport à l'expérience du monde, un rapport qui défait simultanément les prétentions «nécessitantes» de la métaphysique classique, et le partage «critique» entre l'empirique et le transcendantal. Cette remarquable «critique de la Critique» est ici introduite sans fioritures, coupant vers l'essentiel dans un style particulièrement clair et démonstratif. Elle autorise à nouveau que le destin de la pensée soit l'Absolu, et non la «finitude» dans laquelle nous nous complaisons en laissant la morale, ou le «retour du religieux», servir de fictif supplément d'âme. |
RésuméCet essai a pour enjeu la réactivation d'une pensée de l'absolu, succédant à la domination des philosophies de la finitude. L'auteur confronte l'opinion selon laquelle l'absolu, comme principe divin érigé par la métaphysique, n'est que la forme que prend la religion travestie en un discours rationnel à un fait contemporain : la fin de la métaphysique coïncide avec le retour du religieux. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
27 avril 2012
Collection(s)
L'ordre philosophique
Rayon
Philosophie contemporaine : auteurs
Contributeur(s) Alain Badiou
(Préfacier) EAN
9782021092158
Nombre de pages
189
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
14.0
cm x
1.5
cm
Poids
243
g
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