Une société à la dérive : entretiens et débats, 1974-1997
Cornelius Castoriadis
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeur«Le régime a écarté de lui-même les quelques moyens de contrôle que cent cinquante ans de luttes politiques, sociales et idéologiques avaient réussi à lui imposer. [...] Les firmes transnationales, la spéculation financière et même les mafias au sens strict écument la planète, guidées uniquement par la vision à court terme de leurs profits.» Ces jugements pouvaient sembler excessifs quand ils furent formulés il y a une quinzaine d'années par Cornelius Castoriadis. Il n'en est peut-être plus de même aujourd'hui. Face à la réalité d'un monde caractérisé par la destruction des significations, la décomposition des mécanismes de direction et le retrait des populations de la sphère politique, Castoriadis a défendu inlassablement - comme on peut le voir dans cet ensemble d'entretiens et de débats - le projet d'une société autonome : une société réellement démocratique qui se donne ses propres lois et où tous participent effectivement aux affaires communes. |
RésuméCes textes d'entretiens et de débats de C. Castoriadis (1922-1997) reflétent sa réflexion philosophique sur le monde de 1974 à 1997. Certaines thématiques reviennent en leitmotiv tout au long de son oeuvre, notamment celles de l'avenir de la démocratie et de son achèvement, ainsi que les droits individuels du citoyen. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
13 janvier 2011
Collection(s)
Points
Rayon
Sociologie : auteurs de A à Z
Contributeur(s) Enrique Escobar
(Editeur scientifique (ou intellectuel)), Myrto Gondicas
(Editeur scientifique (ou intellectuel)), Pascal Vernay
(Editeur scientifique (ou intellectuel)) EAN
9782757821510
Nombre de pages
389
pages
Reliure
Broché
Dimensions
18.0
cm x
11.0
cm x
1.7
cm
Poids
278
g
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À propos de l'auteurCornelius Castoriadis est un philosophe et psychanalyste français d'origine grecque au fort engagement politique qui ne renia jamais ses convictions révolutionnaires. Son Institution imaginaire de la société expose son idée-phare d'une démocratie radicale, son projet d'autonomie individuelle et collective. |