A jamais Jaja

Ce que dit l'éditeur

À jamais jaja

JAJA c'est la jeunesse de l'art.
C'est la jouissance jubilatoire d'un jazz joué juste, joli comme bonjour, comme le grincement d'une girouette par grand vent, joyeux comme le jacassement d'une pie dans les jonquilles d'un jardin japonais. Vous avez lu ces quelques lignes ? Alors vous êtes devenu-e vous-même, sans le vouloir, sans le savoir, un-e JAJAïste bon teint, entièrement JAJA, à jamais JAJA.

Car chacun des textes qui composent ce livre fait preuve d'une virtuosité verbale vraiment contagieuse qui devient vite la vôtre. Commencez par le Petit journal de Londres aux charmes scandaleux écrit il y a soixante ans ; louvoyez dans le loufoque alphabétique du Poème pour gagner à la loterie ; collectionnez les piécettes en vers de mirliton. Ne critiquez les critiques d'art que pour mieux vanter la verve visuelle de vos artistes préférés. Manifestez de façon pacifique et poétique en murmurant modestement les manifestes du JAJAïsme ; osez le Mariage JAJA naturel et biodégradable.

Vous retrouverez, au fil des pages, bien d'autres trouvailles, d'avant comme d'après JAJA. Régalez-vous enfin des images et des mots d'un créateur rigolo, d'un clown trompettiste jamais triste pirouettant inlassablement sur la piste.

C'est un inconnu aux talents démultipliés qui se vante d'un exploit rarissime : devenir un nain connu sous de multiples pseudonymes : Marc Albert-Levin, Paul-Antoine Lovin, Zéglobo Zéraphim, Omar Khalber, Paul Ducasse, on en passe et des meilleurs. JAJA proclame que tous les hommes sont frères.

JAJA n'hésite pas non plus à proclamer que toutes les femmes sont soeurs. Aux yeux de JAJA , tous les hommes et toutes les femmes sont artistes. Si un faux frère ou une fausse soeur prétend qu'un autre homme ou femme n'est pas un-e vrai-e artiste, ce jugement injustifiable trahit indubitablement un faux JAJA .