Les anges aussi connaissent le spleen

Ce que dit l'éditeur

Les anges aussi connaissent le spleen

On croyait avoir tout lu sur la Californie des seventies, sauf qu'ici, Christophe Paviot trouve encore assez de matière pour nous surprendre. Bien sûr, on reconnaît cette Amérique baignée de sea, sex and sun, qui brandit sa liberté à la face du monde, une liberté teintée de noirceur, assombrie des horribles crimes de Charles Manson. Non, on ne croise pas Manson dans ces pages, mais un autre serial killer, et surtout Joyce, une ado de Los Angeles, passionnée de skate, qui fuit une famille désarticulée, retrouvant sa bande de potes sur l'asphalte.

Dans Les anges aussi connaissent le spleen, Paviot flirte avec le Tarantino de Il était une fois à Hollywood. Il nous touche, nous bouleverse, il pratique l'humour comme une arme de défense face aux douleurs et aux drames. Et il nous offre un roman intense et lumineux sur une époque où l'innocence s'effrite face aux violences de la réalité.