Quatre-vingt-neuf mots. Prague, poème qui disparaît
Milan Kundera
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurQuatre-vingt-neuf mots suivi de Prague, poème qui disparaît Ce volume reprend deux textes initialement parus dans Le Débat. Le premier, Quatre-vingt-neuf mots, publié en 1985, constitue une explication avec son propre vocabulaire d'un écrivain confronté à une double épreuve : l'exil, la vie dans une autre langue que sa langue maternelle, et les trahisons de la traduction. Le second, Prague, poème qui disparaît, paru en 1980, est un plaidoyer pour la culture de la « petite nation » dans laquelle il s'est formé et qui a nourri la spécificité de son oeuvre. On y trouve, avec la même nostalgie angoissée que dans Un Occident kidnappé, la double condamnation de la « civilisation soviétique » qui a étouffé et persécuté cette culture, et de l'Europe occidentale qui ne sait pas la reconnaître, ni même la connaître. À l'heure où Milan Kundera nous quitte, la reprise et le rapprochement de ces deux textes nous le rendent dans sa présence la plus vive. Nous formons le voeu qu'ils soient pour certains lecteurs la meilleure des introductions à l'univers romanesque de Milan Kundera, et qu'ils permettent à d'autres de le retrouver dans son ironie ravageuse et sa subtilité de jugement. |
RésuméDeux textes initialement parus dans Le débat. Le premier constitue une explication de l'écrivain confronté aux épreuves de l'exil et des trahisons de la traduction. Le second est un plaidoyer pour la culture de la République tchèque, peu reconnue par l'Europe occidentale, et étouffée voire persécutée par la civilisation soviétique. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
28 septembre 2023
Collection(s)
Le Débat
Rayon
Pays Europe de l'Est
Contributeur(s) Pierre Nora
(Préfacier) EAN
9782073050625
Nombre de pages
100
pages
Reliure
Broché
Dimensions
19.0
cm x
12.0
cm x
1.0
cm
Poids
128
g
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À propos de l'auteurMilan Kundera, écrivain d'origine tchèque, a dû quitter son pays après la mise au pas du Printemps de Prague par les chars russes en 1968, pour s'installer en France. Il s'est alors aperçu de la mauvaise qualité des traductions de ses oeuvres et s'est mis à écrire dans notre langue. |