Exploiter les vivants : une écologie politique du travail
Paul Guillibert
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurSelon une ritournelle de la politique contemporaine, « l'écologie commence à la maison » : nous serions, en tant qu'individus, les sujets de la transition environnementale. Les pauvres, rétifs au changement, sont traités en barbares à civiliser ou en climato-négationnistes à combattre. A contrario, les citadins éduqués, éclairés et capables de changer de vie, apparaissent comme les seuls agents de la nécessaire transformation des modes de vie et de production. Le scénario de la rupture populaire avec l'écologie et le récit d'une écologie réservée aux riches se renforcent mutuellement. Pour sortir de ce cadre culpabilisant et stérile, Paul Guillibert traite du grand absent des pensées écologistes : le travail. Il affirme que, de la plantation coloniale au foyer familial, en passant par l'usine, l'écocide résulte de différentes formes d'exploitation du travail (salarié, servile, domestique). Exploitation des humains, certes, mais aussi mise au travail généralisée des vivants. Replacer la production capitaliste au coeur de la crise, c'est rendre possibles de nouvelles alliances entre travailleurs et écologistes, entre humains et autres qu'humains. Et une écologie vraiment émancipatrice. |
RésuméSynthèse sur l'écocide et ses origines à travers laquelle l'auteur replace les rapports de domination au centre de l'écologie politique. Il invite à repenser l'écologie par le prisme du travail qui, selon lui, est au coeur du désastre environnemental. Il établit une théorie écologique de l'émancipation pour permettre des alliances entre travailleurs et écologistes. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
18 août 2023
Rayon
Environnement, écologie
EAN
9782354802721
Nombre de pages
201
pages
Reliure
Broché
Dimensions
18.0
cm x
12.0
cm x
1.7
cm
Poids
184
g
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