La justice buissonnière

Ce que dit l'éditeur

La justice buissonnière

Laurent Toulouse avait vécu son entrée dans la magistrature comme un accident de parcours. Mais un accident qui n'avait rien de triste ni de dramatique, bien au contraire. En fait, après son droit, qu'il avait effeuillé sans conviction, il s'était lancé dans une licence de psychologie qui l'avait passionné. Il se sentait beaucoup plus fait pour l'étude des hommes que pour celle de leurs droits réciproques. [... ] Esprit quelque peu voltairien, il ressentait un besoin naturel de provoquer les autres en mettant en évidence les points sensibles qu'habituellement l'homme bien- pensant a tendance à cacher. En un mot il aimait déranger. [...] Il n'avait jamais fait l'école buissonnière étant gosse. Était-il trop tard ? L'envie était là. Terriblement forte. Une envie de justice buissonnière, avec un clin d'oeil et un petit salut de la main. Et le gosse qu'en définitive il était resté « sacrerait son camp », comme on dit au Québec.

Inspiré d'un personnage réel, ce roman nous plonge au coeur de la vie judiciaire qu'il décrit sans concession avec ses drames, ses jalousies, ses joies, ses avocats hâbleurs ou sincères et ses magistrats parfois désabusés. Il met aussi en lumière l'extrême difficulté qui existe à exercer des fonctions pour lesquelles on n'est peut-être pas fait et le poids d'une hiérarchie souvent envahissante. Le tout au travers d'une énigme criminelle passionnante dont l'issue restera jusqu'au bout mystérieuse.