La comtesse sanglante
Alejandra Pizarnik
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurParu d'abord en 1966 dans la revue Testigo à Buenos Aires, ce texte est repris par Alejandra Pizarnik en 1971 et publié en volume, ce qui confère à ce « poème-critique » une valeur particulière. Fascinée par le livre de Valentine Penrose, aussi bien par sa forme « sorte de vaste et beau poème en prose » que par « la beauté convulsive du personnage ». Alejandra Pizarnik entre comme dans un miroir dans le monde mythique de la comtesse sanglante, la meurtrière Erzsébet Bàthory. Comme Valentine Penrose, « excellent poète » qui sait ne pas séparer « son don poétique de sa minutieuse érudition », Alejandra Pizarnik, possédée par ses lectures et obsédée par la prose, « joue admirablement dos valeurs esthétiques de cette ténébreuse histoire » et écrit son chapitre de « la littérature et le mal ». « Rien que stupeur face à l'excès d'horreur, fascination pour une robe blanche qui devient rouge, pour l'idée d'un déchirement absolu, pour l'évocation d'un silence constellé de cris où tout est l'image de la beauté inacceptable. [...] Comme Sade dans ses écrits, comme Gilles de Rais dans ses crimes, la comtesse Bàthory touche par-delà toute limite, le fond ultime du déchaînement. Elle est une preuve de plus que la liberté absolue de la créature humaine est horrible. » |
RésuméProlongeant sa lecture du roman La comtesse sanglante : Erzsébet Bathory de Valentine Penrose, la poétesse propose des variations sur la comtesse Bathory, ses perversions et les tortures infligées à ses centaines de victimes. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
18 octobre 2013
Rayon
Poésie et théâtre
Contributeur(s) Jacques Ancet
(Traducteur), Jacques Ancet
(Postfacier) EAN
9782356540317
Nombre de pages
69
pages
Reliure
Broché
Dimensions
23.0
cm x
15.0
cm x
0.8
cm
Poids
180
g
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