Journal. Vol. 2. Années françaises : 1960-1964
Alejandra Pizarnik
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeur1960 - « Après, j'ai pensé à Nerval et je me suis dit : pourquoi est-ce que je ne ferais pas, moi aussi, un effort pour ordonner et clarifier ce qui m'obsède ? » 1961 - « Je sais maintenant que j'écrirai toujours des poèmes. Et je sais - que c'est étrange - que je serai la plus grande poète de langue espagnole. Ce que je me dis là, c'est une folie. Mais aussi une promesse » 1962 - « Désir de m'écriturer, faire de ma vie un caractère imprimé. » 1963 - « Écrire un journal, c'est se disséquer comme si on était déjà morte. » 1964 - « Curieux : je sais «interroger » en poésie. Je ne sais pas le faire en prose. Je veux dire : je sais étudier un poème- court, de façon naturelle. Mais dès qu'il s'agit de prose, j'entre dans la confusion. Je pourrais commencer par des contes très courts. Non, je veux un refuge, moi. Le refuge est une oeuvre en forme de maison. Est-ce que ce ne serait pas le cas de ce - disons - « journal » ? » « Ce journal - quelle qu'en soit la valeur esthétique - pourrait illustrer une étude sur la retenue et l'épanchement littéraires. Mais je dois me dire que ce journal obéit à une vile et tortueuse illusion : celle de me croire créatrice en l'écrivant. Clarifions (la parole est à la Défense) : tout est plus compliqué et plus mystérieux que ce que je suppose. Le je de mon journal n'est pas, nécessairement, la personne avide et anxieuse qui croit se livrer sincèrement en l'écrivant. Par ailleurs, ce journal est un instrument de connaissance. Ça, je n'y crois pas trop (la Coupable fait marche arrière, sachant que la Défense est bien plus faible qu'elle.) » « Flora Pizarnik (Flora était son vrai prénom, elle adopta « Alejandra » au cours de son adolescence) est née à Avellaneda, dans la banlieue de Buenos Aires, en 1936. Elle est la seconde fille d'un couple d'immigrés juifs, arrivés en Argentine trois ans auparavant en provenance de Rivne (ville qui a été alternativement russe et polonaise). [...] Elle fit ses études à l'École publique mixte d'Avellaneda, pour ensuite commencer et abandonner successivement des études de philosophie, de journalisme, de lettres, et de peinture dans l'atelier de Battle Planas. En 1955 elle publie son premier livre de poèmes : La terre la plus étrangère, signé "Flora Alejandra Pizarnik", elle le reniera par la suite. À ce premier recueil ont succédé rapidement deux autres : La dernière innocence (1956) et Les aventures perdues (1958). En 1960, elle fait un voyage à Paris, où elle passe quatre années capitales pour sa formation et pour sa vocation. » Extrait de la biographie d'Alejandra Pizarnik par César Aira, qui dans les mêmes pages affirme : « A.P. n'a pas été seulement une grande poète, elle a été la plus grande, et la dernière. » Pendant ces années françaises, elle publie Arbre de Diane (1962) et écrit Les travaux et les nuits (1965), deux recueils au coeur de son oeuvre. |
RésuméDeuxième volet du journal d'A. Pizarnik dans lequel elle évoque les quatre années qu'elle a passées à Paris. Composée de six cahiers, cette partie est un voyage dans la vie intime et littéraire de la poétesse argentine. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
7 avril 2023
Rayon
Essais, correspondance
Contributeur(s) Clément Bondu
(Traducteur), Clément Bondu
(Postfacier) EAN
9782356541185
Nombre de pages
343
pages
Reliure
Broché
Dimensions
23.0
cm x
15.0
cm x
2.0
cm
Poids
548
g
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