Peindre : poème
Jacques Cauda , Murielle Compère Demarcy
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLe verbe peindre ne s'emploie guère aujourd'hui. Serait-il à classer parmi les minorités visibles au profit d'une majorité invisible : l'art contemporain ? Qu'importe ! Car nous, les peintres, avons l'éternité pour nous, les peintres. Tandis que l'art contemporain n'a que le transit monétaire (et intestinal) pour supporter sa médiocrité. Peindre a des synonymes : dévorer des yeux, manger de baisers et boire à tire-larigot. En somme (théologique), il s'agit de transsubstantiation, de « ceci est mon corps, avale-le et tu verras... » Tu verras qu'au commencement était le verbe, le verbe crucifier, occire, clouer le suaire sur un rectangle de bois qu'on a vite appelé un tableau parce que c'était une table eucharistique. Ensuite ? Ensuite, on s'en fout car Le jour vient de paraître... Avec le verbe peindre... Une magnifique postface de Murielle Compère-Demarcy clôt cette déclinaison du verbe en images : Cauda, son atelier, le jazz... Clap de fin ! |
RésuméSous la forme de poèmes, J. Cauda évoque le verbe peindre qu'il distingue de la notion d'art contemporain. Il met ensuite en parallèle l'image de la transsubstantiation à celle de l'émergence d'une oeuvre picturale exécutée sur un tableau. Les poèmes de M. Compère-Demarcy répondent par une atmosphère jazzy et imagée. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
1 novembre 2018
Rayon
Peinture, gravure
EAN
9791096556212
Nombre de pages
72
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
12.0
cm x
0.8
cm
Poids
125
g
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