Le regard de l'Inde : récit
Vidiadhar Surajprasad Naipaul
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeur
L'analyse littéraire la plus provocatrice qui ait été faite de la situation post-coloniale
« Je connais mon père et ma mère, mais je ne peux aller au-delà. Mon ascendance est brouillée », écrit Naipaul, le fils d'immigrants indiens recrutés à partir des années 1860 dans l'Uttar Pradesh pour venir peupler cette petite île dénuée d'histoire qu'est Trinidad. Nul dans sa famille n'a de mémoire ni collective ni individuelle mais chacun porte en lui une trace de l'Inde mythique, même s'il ne la connaît pas : « Pour ces gens, l'Inde, le passé, avaient été balayés, comme le présent - Trinidad - était en passe de l'être. » Abandonnant les silhouettes fragiles d'une famille déracinée, le voici décrivant les premières années de Gandhi, « petit homme émacié, la tête rasée, de grandes oreilles », un pacifiste guerrier, un visionnaire qui veut réformer l'Inde « immobile, décrépite, cruelle ». « Le monde est ce qu'il est », disait Naipaul : ce grand écrivain n'a de cesse de poser les mêmes questions, sans jamais accepter la sécurité des réponses. |
RésuméDes immigrants indiens sont recrutés à partir des années 1860 dans l'Uttar Pradesh. Peu à peu leur descendance aboutit dans la petite île poussiéreuse et dénuée d'histoire de Trinidad. Un fils d'immigrants s'interroge sur son histoire. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
13 janvier 2010
Rayon
Littérature anglaise
Contributeur(s) François Rosso
(Traducteur) EAN
9782246751519
Nombre de pages
104
pages
Reliure
Broché sous jaquette
Dimensions
18.0
cm x
12.0
cm x
cm
Poids
100
g
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À propos de l'auteurVidiadhar Surajprasad Naipaul, prix Nobel de littérature 2001, est un écrivain antillais d'origine indienne et de langue anglaise qui livre un message à la fois pessimiste et satirique sur le monde des anciennes colonies, ensuite élargi à la critique de l'américanisation. |