La condition ouvrière
Simone Weil
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLa Condition ouvrière En 1934, à 25 ans, Simone Weil entre pour un temps indéfini à l'usine afin d'éprouver au plus vif d'elle-même la condition ouvrière. Cette expérience la bouleverse, tant sur le plan intellectuel que sur le plan intime. Après avoir tenu un journal et livré par lettres ses impressions à quelques amies proches, elle n'a de cesse, jusqu'à sa mort en 1943, de témoigner au sujet du travail ouvrier : elle en révèle le caractère inhumain, pense toutes les dimensions de sa nature oppressive et esquisse des formes d'organisation susceptibles de le transformer en un « travail non servile ». Ces textes, rassemblés en 1951 par Camus pour former La Condition ouvrière, présentent une unité remarquable. Renvoyant dos à dos les théories du travail capitalistes et celles communistes ou anarchistes, Weil juge possible de dégager une perspective philosophique et politique indiquant comment les travailleurs manuels pourraient « atteindre la joie pure à travers la souffrance ». |
RésuméEn 1934, Simone Weil entrait comme manoeuvre dans une usine afin de partager la vie d'un ouvrier, ses peines, mais aussi éprouver la solidarité et l'amitié. Le texte est accompagné de commentaires et de fiches thématiques avec, en regard de l'oeuvre, des extraits d'autres textes permettant d'approfondir les notions. Texte au programme des prépas scientifiques 2023. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
1 juin 2022
Collection(s)
GF
Rayon
Simone Weil
Contributeur(s) Raphaël Ehrsam
(Editeur scientifique (ou intellectuel)) EAN
9782080282958
Nombre de pages
358
pages
Reliure
Broché
Dimensions
18.0
cm x
11.0
cm x
1.6
cm
Poids
248
g
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À propos de l'auteurSimone Weil est une philosophe d'origine juive d'abord militante communiste anti-stalinienne qui souhaite un temps partager la vie de la classe ouvrière puis convertie au christianisme à la veille de la guerre. Résistante elle quitte la France pur Londres à l'invasion de la zone libre et meurt l'année suivante de la tuberculose. |