L'homme désincarné : du corps charnel au corps fabriqué
Sylviane Agacinski
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurTracts Notre corps charnel nous est propre, mais il ne nous appartient pas comme un bien, autrement dit une propriété aliénable, que l'on peut donner ou vendre, comme un vélo ou une maison. La confusion fatale entre les deux est délibérément entretenue par l'idéologie ultralibérale qui veut nous persuader que, puisque notre corps « nous appartient », nous sommes libres de l'aliéner. Admirons le paradoxe. L'homme moderne veut dominer la nature, changer sa nature, et s'affranchir de la chair, de la mort et de la génération sexuée. Grâce à la puissance scientifique et technique, certains rêvent de changer de corps et de produire leur descendance en laboratoire. L'homme futur sera-t-il sexuellement indifférencié ? Naîtra-t-il sans père ni mère ? Aux dépens de qui ? À la veille du débat au Parlement, et alors que la « bioéthique » semble perdre tout repère, ce Tract nous alerte sur les dangers d'un ultralibéralisme dont le modèle, en ce domaine, est la Californie. |
RésuméA la veille du débat parlementaire sur le projet de loi révisant la loi de bioéthique et la législation encadrant la PMA, la philosophe alerte sur les dangers de vouloir s'affranchir de la chair, de la mort et de la génération sexuée pour produire, par le biais de la puissance scientifique et technique, une descendance de laboratoire. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
27 juin 2019
Collection(s)
Tracts
Rayon
Revues sciences humaines
EAN
9782072867347
Nombre de pages
42
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
15.0
cm x
0.4
cm
Poids
58
g
|
À propos de l'auteurSylviane Agacinski est une philosophe, co-fondatrice avec Jacques Derrida du Collège international de philosophie. Engagée dans le combat féministe, elle a lutté entre autres pour la parité. Elle est l'épouse de Lionel Jospin. |