Lélia ou La vie de George Sand
André Maurois
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurElle inspira Chopin et Musset ; Delacroix avait chez elle un atelier ; Balzac venait demander à «la camarade George Sand» le sujet d'un de ses plus beaux livres : Béatrix ; Flaubert l'appelait «Ma chère maître» et pleura quand il apprit sa mort ; Dostoïevski voyait en elle un écrivain «presque unique par la vigueur de son esprit et de son talent», c'est pourquoi j'ai souhaité étudier une femme qui a été, pendant une longue part de sa vie, une puissance spirituelle. Elle a été «la voix de la femme en un temps où la femme se taisait». Elle a parlé de la musique aussi bien que Stendhal, et bien mieux que Balzac ou Hugo. Elle a décrit la vie des paysans français avec une grandeur tantôt idyllique, tantôt épique. Elle a éprouvé et exprimé un amour sincère du peuple, car, disait-elle, «je ne suis pas de ces âmes patientes qui accueillent l'injustice avec un visage serein». Enfin, elle a été, dans ses meilleurs jours, le roman même, et le début de Consuelo demeure un des récits les mieux conduits de notre littérature. G. Sand fut une âme généreuse ; elle eut aussi une vie pleine d'égarements et de misères. J'espère amener le lecteur à partager mon admiration pour «cette grande femme» et à lui accorder, dans l'histoire des lettres, la place d'honneur qui de droit lui appartient. A. M. |
RésuméGeorge Sand ne pouvait que passionner A. Maurois car elle ne fut pas seulement romancière, mais aussi femme de lettres, témoin et actrice d'une société en mouvement. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
1 mars 2012
Collection(s)
Le Livre de poche
Rayon
Biographies d'auteurs
EAN
9782253109235
Nombre de pages
733
pages
Reliure
Broché
Dimensions
18.0
cm x
11.0
cm x
3.0
cm
Poids
365
g
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