La fin des abeilles
Caroline Lamarche
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLa fin des abeilles « - Il serait temps que je meure, sinon je vais vous fatiguer. - C'est toi qui te fatigues : tu ne t'ennuies pas, toute la journée à ne rien faire ? - Je ne m'ennuie jamais. Quand je n'aurai plus rien à faire, je deviendrai enfin bonne. » Une nuit, la narratrice rêve que sa mère, handicapée et malvoyante, parcourt à pied dans l'obscurité les cent kilomètres qui les séparent. Ce rêve inaugure un temps durant lequel, dans la « grande et brave maison » où la mère voudrait mourir parmi les siens, se renoue un lien ambivalent mais tenace. Cinq ans plus tard, la presque centenaire assumera avec courage la nécessité de son placement dans un établissement de soins. Cet exil se doublera du confinement imposé par la pandémie, la voix de la mère au téléphone constituant l'unique vecteur de sa révolte. La mort l'emportera sans qu'elle ait pu revoir ses enfants. Mais ce qu'elle a voulu faire de sa fin offrira une lumineuse consolation au désarroi familial. Avec l'intensité et l'humour qui lui sont familiers, Caroline Lamarche (prix Goncourt de la nouvelle 2019) rend hommage au dernier combat d'une très longue vie. |
RésuméLa narratrice voit en rêve sa mère parcourir à pied les cent kilomètres qui les séparent et arriver épuisée. Elle se résout alors à lui rendre visite afin de renouer un contact qui a toujours été difficile. Face aux difficultés à prendre soin d'elle, elle finit par opter pour son placement en maison de retraite. Soudain, cet exil se double d'un confinement en chambre dû à la pandémie de Covid-19. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
10 mars 2022
Collection(s)
Blanche
Rayon
Littérature française
EAN
9782072961021
Nombre de pages
197
pages
Reliure
Broché
Dimensions
19.0
cm x
12.0
cm x
1.7
cm
Poids
220
g
|