La séquestration du carbone
Valéry Molet
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLa poésie est la forme de la séquestration la plus aboutie. Elle emprisonne ce qui est désagrégé, en fonction de l'angle de la caméra et du caméraman, parfois ivre, il faut en convenir. Maître Eckhart pensait que le néant procédait de la distance, condition sine qua non de l'accomplissement de soi en Dieu. Pour Valéry Molet, cette leçon doit être agrémentée des bagarres de rue, de la tentation suicidaire excluant le désespoir, de l'amour sans ménagement et des mille historiettes de la vie quotidienne, qui sont comme la tartine du rien chevauché par le diablotin du pas-grand- chose. La poésie n'aime pas la nature : un sonnet peut-il protéger un hanneton ? Sûrement pas, ici, les pierres ne pensent pas, le poète n'est pas l'envoyé de l'Etre et la splendeur sémantique ne dissimule pas ce qu'il y a de pire dans les pensées. À quoi reconnaît-on un poète ? Il se moque de lui-même et des lecteurs. C'est une plaisanterie de plaies ouvertes. Les textes et les poèmes rassemblés dans ce recueil ont une ironie consolatrice, une générosité mordante et une insolence discrète. Une invitation à vivre et à lire avant le cimetière. |
RésuméRecueil de poèmes à la forme libre, teinté d'ironie et de tendresse face aux petits drames de la vie quotidienne tels qu'une barre de rue, une tentation suicidaire ou un amour inconsidéré. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
16 mars 2020
Rayon
Poésie et théâtre
EAN
9782491657000
Nombre de pages
97
pages
Reliure
Broché
Dimensions
20.0
cm x
14.0
cm x
0.8
cm
Poids
125
g
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