A plaisir : sémiotique et scepticisme chez Montaigne
Marie-Luce Demonet-Launay
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurAgencement de signes linguistiques remaniés et étirés, les Essais sont une manifestation de soi qui témoigne d'une conception du signe particulière. Les mots sont inventés «à plaisir», et pour le plaisir ; langage et signes servant pour se produire à autrui et pour se plaire, au risque de déplaire. Montaigne distribue des signes gratuits, que personne n'attendait ni ne réclamait, et qui seront interprétés avec délectation ou agacement, approbation ou scandale, «à plaisir». Ainsi pour le jeton frappé en 1576 : l'avers expose les marques d'une noblesse récente ; le revers montre l'énigmatique balance d'orfèvre en équilibre toujours menacé, et - annonçant le fameux «que sais-je ?» - la devise de la suspension du jugement. Marie-Luce Demonet avance dans son investigation sémiotique jusqu'à risquer le reproche d'excéder les intentions d'un auteur qui, s'il avouait un penchant pour la «petite subtilité ambitieuse», affirmait pratiquer «l'inscience». |
RésuméAborde l'usage du discours et l'utilisation de nombreux signes linguistiques dans l'oeuvre de Montaigne et notamment des Essais. Tente de comprendre la représentation de ces signes afin de dégager l'idée qu'ils sont une manifestation de soi. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
12 novembre 2002
Collection(s)
L'atelier de la Renaissance
Rayon
Littérature généralités
EAN
9782868782328
Nombre de pages
428
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
15.0
cm x
cm
Poids
600
g
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