La fin de la mère
Lucetta Scaraffia
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLa fin de la mère Un nouveau droit s'est imposé dans notre société : le droit à l'enfant. Pour l'auteur de cet essai, il révèle une profonde transformation anthropologique, qui remet en cause des points névralgiques de la condition humaine. Des changements de langage en portent témoignage : ainsi, dans beaucoup de pays, les termes « mère » et « père » sont supprimés, la « parenté » disparaît et de nouveaux termes sexuellement neutres apparaissent, comme « projet parental ». En outre, les contrats de location d'utérus rendent juridiquement disponible ce qui était jugé indisponible dans toutes les législations occidentales : le corps humain. Le processus de filiation est bouleversé : en plus des deux parents, il comprend les donneurs ou la femme qui loue un utérus, les médecins impliqués dans les techniques de PMA, les instances de médiation entre les donneurs et les futurs parents, et enfin, les avocats, garants de la « propriété » de l'enfant et de l'anonymat possible du donneur. Une figure unique disparaît dans ce dispositif : la mère, seule détentrice, selon Lucetta Scaraffia, du pouvoir de procréer... que les hommes lui ont toujours convoité. |
RésuméResponsable du supplément féminin de L'osservatore romano, la journaliste est intervenue au synode romain sur la famille en 2015. Avec la notion de droit à l'enfant, une profonde transformation anthropologique est en cours : la "parenté" disparaît au profit de termes neutres. Le processus de filiation est bouleversé, et avec elle la figure de la "mère" et son pouvoir de procréation. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
15 mars 2018
Rayon
Bioéthique chrétienne
Contributeur(s) Sylvie Garoche
(Traducteur) EAN
9782706716782
Nombre de pages
157
pages
Reliure
Broché
Dimensions
20.0
cm x
13.0
cm x
1.2
cm
Poids
180
g
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