Les arbres doivent-ils pouvoir plaider ?
Christopher D. Stone
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurAu cours des dernières années, la Nouvelle-Zélande et l'Inde ont accordé la personnalité juridique à trois fleuves, tandis que la nouvelle Constitution de l'Équateur a fait de la nature un sujet de droit. Révolutionnaires, ces mesures doivent beaucoup à un homme, Christopher Stone. En 1972, pour contrer un projet de la Walt Disney Company qui menaçait une forêt de séquoias, ce juriste proposa d'accorder des droits aux arbres. Avec ce texte, il contribua de façon décisive à la prise de conscience de la valeur intrinsèque de la nature. L'originalité de sa position tient à son caractère juridique : en conférant à la nature le droit de se défendre en justice par l'intermédiaire de représentants, il ouvre la voie au primat de sa préservation sur le pur calcul économique. Catherine Larrère, philosophe, et Marine Calmet, juriste et militante, montrent combien ce texte pionnier renouvelle notre relation à la nature et au vivant. Vers une nature qui se défend ! |
RésuméArticle publié en 1972 par le juriste à l'occasion de l'affaire Sierra club contre Morton, initiée par des opposants à un projet de la Walt Disney company menaçant les séquoias d'une vallée de Californie. Il y démontre la pertinence de la reconnaissance de la nature comme sujet de droit et de l'accord de droits juridiques à l'environnement naturel. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
22 avril 2022
Collection(s)
Boomerang
Rayon
Droit
Contributeur(s) EAN
9782369355205
Nombre de pages
184
pages
Reliure
Broché
Dimensions
18.0
cm x
13.0
cm x
1.4
cm
Poids
190
g
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