Nionikan : on est nionikan quand on porte sa force et sa plénitude en soi (dialecte mélanésien de la Grande-Terre) : 5 mai 1988, le drame d'Ouvéa en Nouvelle-Calédonie, une stupéfiante théorie du probable

Ce que dit l'éditeur

Nionikan

Comment ces images violentes, stupéfiantes, se trouvaient-elles mêlées à notre dernier échange, notre dernier souvenir d'une infinie douceur : « Sois sage, Willy ? Je m'en souviens, il n'avait pas répondu.

Avec Jean-Marie Tjibaou à la tête du FNLKS, les Kanak acquièrent dans les années quatre-vingt une conscience politique qui marque à jamais la vie du « Caillou » , avec la signature des accords de Matignon (1988) puis de Nouméa (1998) et les référendums d'autodétermination de 2018 et de 2020.

Avec Nionikan, Françoise du Clairais reconstruit le fil des évènements de 1984 à 1989. Les petite et grande histoires s'entremêlent dans la vie d'une famille broussarde et de Soizic, journaliste métropolitaine. Françoise du Clairais montre comment les deux communautés, kanak et caldoche, en arrivent aux affrontements qui se termineront par la prise d'otages de la Grotte d'Ouvéa le 5 mai 1988, la mort de gendarmes et de jeunes kanak, puis par l'assassinat le 4 mai 1989 de Jean-Marie Tjibaou.