Elégie pour une jeune fille en noir

Ce que dit l'éditeur

Hélène Bessette (1918-2000)
a publié treize romans chez Gallimard entre 1953 et 1973, développant en chacun des expérimentations narratives d'un anticonformisme insolent. Acclamée aussi bien par Marguerite Duras que Claude Mauriac ou Nathalie Sarraute, elle tombe ensuite dans l'oubli. Élégie pour une jeune fille en noir, sur lequel elle travailla les dernières années de sa vie et qui était resté jusqu'ici inédit, est le seul texte de son oeuvre qui s'écarte, comme in extremis, de la forme romanesque.

Élégie pour une jeune fille en noir est un long chant mélancolique d'amour et de mort, la déclaration d'une femme vieillie à la jeune fille aimée, la confession rétrospective d'un amour impossible. Hélène Bessette s'y livre dans une langue tendue, magnifiquement claire et musicale, en retraversant au terme de sa propre existence sa passion contrariée, avec l'intransigeance qui aura toujours été la sienne, poussant jusqu'au bout, une dernière fois, l'exploration de la vitalité et de la singularité de son écriture.