Discours aux Tupiniquins
Mario Pedrosa
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurDiscours aux tupiniquins « Dans des pays comme le nôtre, qui ne sont pas encore épuisés, même s'ils sont opprimés et sous-développés si on considère notre époque, mais qui ont pour contrainte de flotter sur la ligne de l'Équateur ou qui sont vraiment bien en-dessous, quand on dit que l'art y est primitif ou populaire, cela revient au même que de dire qu'il est futuriste. » Prenant l'attitude d'un Persan à Paris, le grand critique d'art brésilien Mario Pedrosa écrit en 1975 à ses compatriotes, à partir de son exil parisien. Ce texte, son adieu à la critique d'art, est aussi un des plus profonds pour comprendre son point de vue, finalement très critique, sur les développements de l'art moderne occidental et son espoir d'un art nouveau, fruit de ce qu'il appelle encore le tiers-monde. S'il emploie le mot postmodeme, ce n'est pas dans le sens de Jean-François Lyotard, et pourtant, quelques années à peine avant La Condition postmodeme (1979), Pedrosa affirme que le moderne et le primitif, le savoir savant et le savoir populaire ont cessé de s'opposer. |
RésuméEn 1975, le critique d'art brésilien exilé à Paris signe son dernier texte. Il livre sa vision critique des développements de l'art moderne occidental, place ses espoirs dans l'art issu des pays les plus pauvres de la planète et affirme que moderne et primitif, ainsi que savoir savant et sagesse populaire ont fini de s'opposer, ouvrant la voie au postmodernisme. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
31 mars 2016
Collection(s)
La petite collection Arts-H2H
Rayon
Arts généralités
Contributeur(s) Ana Gonçalves Magalhaes
(Préfacier), Thierry Dufrêne
(Postfacier), Ana Gonçalves Magalhaes
(Directeur de publication), Thierry Dufrêne
(Directeur de publication), Ana Gonçalves Magalhaes
(Traducteur), Thierry Dufrêne
(Traducteur) EAN
9782840668619
Nombre de pages
72
pages
Reliure
Broché
Dimensions
19.0
cm x
13.0
cm x
0.7
cm
Poids
160
g
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