Les complaisantes : Jonathan Littell et l'écriture du mal
Edouard Husson , Michel Terestchenko
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLe succès tout à fait hors norme des Bienveillantes de Jonathan Littell constitue un véritable phénomène de société. Deux prix et des éloges innombrables ont été décernés à une oeuvre littérairement médiocre et historiquement datée, dont le seul ressort est le voyeurisme permanent. Ce qui fait des Bienveillantes un roman insoutenable, c'est qu'il propose une esthétisation insupportable de la violence nazie qui s'inscrit, de Sade à Jünger, dans une longue filiation intellectuelle et littéraire. Il exclut de l'humanité les victimes de la barbarie, en livrant leur cadavre en pâture au regard des lecteurs, sans rien nous faire comprendre des facteurs qui ont conduit les bourreaux SS à participer à l'extermination de six millions de Juifs européens. Un philosophe et un historien unissent leurs voix pour dénoncer énergiquement les complaisances qui ont permis le succès de ce livre. Ils incitent, par la même occasion, à lire ou relire d'autres oeuvres littéraires, documents ou récits d'une importance majeure, qui apportent un tout autre regard sur l'écriture du mal. |
RésuméPrenant pour cible le livre de J. Littell, Les bienveillantes, les auteurs y dénoncent les invraisemblances historiques et s'étonnent des accès de complaisance du monde intellectuel parisien à l'égard de ce récit. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
5 avril 2007
Collection(s)
Essais et romans religieux
Rayon
Littérature française
EAN
9782755401523
Nombre de pages
254
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
14.0
cm x
2.0
cm
Poids
295
g
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À propos de l'auteurEdouard Husson, directeur général de Sup-de-Co Paris est un historien spécialiste de l'Allemagne et du nazisme dont il a trouvé les racines dans l'histoire allemande et démonté un fonctionnement facteur d'émulation dans la violence, très éloigné des thèses défendues par l'historien allemand Ernst Nolte. |