Dépasser le pays natal : quatre essais sur un parcours littéraire
Mo Yan
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurMo Yan n'est pas et ne se prétend pas un théoricien de la littérature. Au fil du temps il raconte ses souvenirs et réfléchit, de façon pragmatique, à son travail. Les quatre interventions regroupées ici nous montrent l'écrivain à l'oeuvre, qui puise son inspiration dans ses souvenirs du village, dans son enfance, dans l'histoire, pour en faire, grâce à l'alambic de l'imagination, un «modèle» universel, riche de toute l'expérience humaine. Au cours de deux conférences, données en 2000 aux États-Unis, Mo Yan livre les clés de sa formation, d'abord ancrée dans une enfance de misère - «La faim et la solitude sont les atouts de ma création» -, puis ouverte au monde lorsque des traductions ont paru, à la fin des années 1970 - «Comment ça va, oncle Faulkner ?». En 2002, Oe Kenzaburo, Prix Nobel de littérature japonais, vient en visite dans le village de Mo Yan et les deux hommes ont un long échange sur leurs débuts, leur métier d'écrivain, et les sources de leur création. Le livre se clôt sur le mémoire rédigé par Mo Yan en 1994, «Dépasser le pays natal», texte fondamental qui inscrit clairement son écriture, son originalité et son universalité dans son village du Shandong, Gaomi. |
RésuméRéunit deux conférences du romancier sur ce qui l'a conduit à écrire et sa découverte de la théorie littéraire et de la littérature mondiale, un échange avec Kenzaburo Oê lors d'une visite de son village natal, et son mémoire de maîtrise sur l'écriture et le rapport des écrivains à leur pays natal. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
7 mai 2015
Rayon
Littérature chinoise et tibétaine
Contributeur(s) Chantal Chen-Andro
(Traducteur) EAN
9782021144109
Nombre de pages
152
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
14.0
cm x
1.3
cm
Poids
208
g
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À propos de l'auteurMo Yan, prix Nobel de littérature 2012, est un écrivain chinois prolifique dans l'oeuvre duquel se mêlent, souvent sous forme de conte ou de fable pour échapper à la censure, souvenirs d'une enfance paysanne bouleversée par la révolution culturelle et perspective historique et sociale. On l'a souvent surnommé le Faulkner chinois. |