L'autre citoyen : l'idéal républicain et les Antilles après l'esclavage
Silyane Larcher
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurEn 1848, l'abolition de l'esclavage, par la Seconde République, a libéré des chaînes plus de 250 000 esclaves. Par l'application du suffrage universel, ceux des Antilles, de la Guyane et de la Réunion ont, en théorie, été dotés des mêmes droits civils et électoraux que tous les citoyens (masculins) de la métropole. La réalité a été fort différente. Ces citoyens colonisés sont longtemps restés soumis à un régime d'exception. Au Parlement, à Paris, leurs députés votaient des lois qui ne leur étaient pas applicables ! Le pouvoir exécutif et les gouverneurs locaux s'occupaient de leur sort. Comment, dans un pays construit sur une citoyenneté que l'on prétend universaliste et abstraite - et qui ne cesse de le répéter - a-t-on pu s'accommoder d'une telle contradiction ? L'histoire que nous raconte ce livre est celle de luttes et de rapports de forces. Une histoire de violences dont les anciens esclaves sont les protagonistes anonymes. Dans une société française dite «postcoloniale», l'auteur invite à méditer les fondements complexes de l'articulation entre citoyenneté, question sociale, histoire et «race». |
RésuméL'auteure réfute l'idée d'une citoyenneté française qui serait unitaire et universaliste. Celle-ci serait au contraire articulée autour d'une certaine modalité de couleur de peau et de culture. Les anciens esclaves des Antilles n'ont ainsi pas obtenu les mêmes droits après 1848, les parlementaires ayant voté des lois inapplicables en dehors de la métropole. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
26 novembre 2014
Collection(s)
Le temps des idées
Rayon
Histoire de la colonisation
Contributeur(s) Etienne Balibar
(Préfacier) EAN
9782200289409
Nombre de pages
383
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
15.0
cm x
2.0
cm
Poids
610
g
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