14-18, penser le patriotisme
Frédéric Rousseau
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeur14-18, penser le patriotisme S'il demeure un « mystère » dans le cours de la Première Guerre mondiale, c'est le déroulement de la mobilisation : en quelques heures, au son des cloches, des millions de Français ont quitté les leurs, leur village, parfois pour la première fois, délaissant les récoltes, ont rejoint, sans incident, leur lieu d'enrôlement, revêtu l'uniforme, pris les armes et sont montés au front. Pour nombre d'historiens, il y aurait eu un « consentement » patriotique de l'opinion, préparé notamment par l'école, et qui aurait conduit, par une « brutalisation » des hommes et des sociétés en guerre, à prolonger le Grand Carnage par la haine de l'ennemi. Frédéric Rousseau mène une lecture différente des sources - journaux intimes et correspondances familiales au premier chef : les stratifications sociales qui constituaient la société française ont tamisé la mise en guerre de chacun, selon que l'on était paysan ou avocat, ouvrier ou professeur. Relayé par les parents restés à l'arrière, le regard que la communauté ou le voisinage portaient sur les potentiels « héros » neutralisa, dans un premier temps, toute possibilité de refuser la guerre ; mais, au fil des mois, les yeux de beaucoup se déssillèrent devant l'absurdité du sacrifice et la commune humanité des belligérants. Le débat entre historiens est ouvert. |
RésuméL'historien étudie les ressorts de la mobilisation en France au début de la Première Guerre mondiale et s'interroge sur la part du sentiment patriotique et de la pression sociale, ainsi que sur les différences sociales en matière de consentement à la guerre. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
11 octobre 2018
Collection(s)
Folio
Rayon
Première guerre mondiale, 14-18
EAN
9782072798221
Nombre de pages
480
pages
Reliure
Broché
Dimensions
18.0
cm x
11.0
cm x
2.0
cm
Poids
254
g
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