Romanestan, l'île du peuple rom : conte philosophique

Ce que dit l'éditeur

On connaissait de Lick son talent d'auteur-compositeur-interprète, l'emblématique chanson « O Sinto », générique du film Le Gitan où il tient en outre le rôle du frère d'Alain Delon. On connaît depuis peu son goût de l'écriture. Voici le quatrième tome de sa fresque Scènes de la vie manouche, qui prend la forme inattendue d'un conte philosophique à la manière du Voltaire de Candide et de Zadig.

Le Romanestan, utopie tsigane, y surgit comme un rêve, un idéal traité de manière tendre ou satirique, parfois bouffonne. Amusement mais aussi pur régal de l'esprit, moins anodin qu'il n'y paraît.

« A travers ses personnages, Lick ne craint pas de nous révéler ses faiblesses. Il nous donne à voir ses doutes et ses révoltes ; son regard sur le monde témoigne à la fois d'un émerveillement toujours renouvelé et d'une profonde compassion. Et quand, s'étant avancé très avant dans le monde des Gadjé, il a peur de perdre son identité tsigane, c'est alors précisément qu'il se révèle le plus tsigane ! C'est là qu'il retrouve la liberté de pensée des Rajputs ses ancêtres, leur distance vis-à-vis du fanatisme religieux, leur amour de la vie, leur idéal chevaleresque parfois utopique, leur parler vrai, le sens de l'amitié profonde. Le vrai Tsigane, même le plus démuni, trouve encore le moyen de danser avec le monde. »
Jean-Claude Mégret