L'être de l'étant de la tatane de Van Gogh
Florence de Mèredieu
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeur« L'être de l'étant » de la tatane de Van Gogh « Les Souliers » ou « Bottines noires » de Van Gogh (1886) ont donné lieu à des interprétations en cascade. Martin Heidegger (1935), Meyer Schapiro (1968), Jacques Derrida (1977) se commentent, s'autocommentent et se renvoient le soulier. Sans compter les innombrables reprises et « commentaires du commentaire » des épigones. La relecture de ces textes a provoqué en moi un doute certain et un irrésistible fou rire. Que se passe-t-il quand la philosophie se penche sur la peinture ? Et sur une toile comme celle de Van Gogh ? Quelle relation y a-t-il entre un acte de peinture et le discours des historiens d'art et des philosophes ? Plus prosaïquement, un philosophe peut-il avoir des pieds (et des chaussures), lui dont l'existence pourrait se résumer à celle d'un homme tronc, ou au socle d'un beau « port de tête » ? Quels sont donc ces pieds et ces souliers qu'arborent nos philosophes ? - On tentera une analyse sociologique et critique du soulier, du godillot, de la chaussure, de la « tatane »... Celle de Van Gogh, bien sûr, mais celle aussi de nos brillants philosophes et historiens... de l'art. |
RésuméLe tableau de Van Gogh Les souliers, ou Bottines noires, a donné lieu à des interprétations diverses de la part de philosophes comme M. Heidegger, M. Schapiro ou J. Derrida. L'auteure s'intéresse à la relation entre l'acte de peinture et le discours des historiens d'art et des philosophes, et propose une analyse sociologique et critique du soulier sous toutes ses formes. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
5 avril 2011
Rayon
Peinture, gravure
EAN
9782907784252
Nombre de pages
79
pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0
cm x
16.0
cm x
0.5
cm
Poids
160
g
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