Ce que le nazisme a fait à la psychanalyse
Laurence Kahn
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurEst-il imaginable que la psychanalyse soit demeurée indemne du désastre du nazisme ? Pulsion, autoconservation, mystique de l'inconscient : entre la masse soudée autour de son Führer et l'effondrement de l'autonomie du droit, les psychanalystes assistèrent à l'entrée en force de la « nature », de ses forces souterraines et de sa « biologie » dans le champ langagier, politique, racial. Ils ont beaucoup lutté. Mais la transformation des conceptions analytiques qu'ils introduisirent alors ne les a-t-elle pas trahis ? Qu'advint-il de l'énigme de la transformation de la haine individuelle en psychose de masse quand le traitement psychanalytique de la Shoah privilégia l'écoute empathique en donnant la prévalence au trauma et à la pathologie des victimes ? Qu'est-il resté du paradoxe de l'engendrement de l'anti-civilisation par la civilisation elle-même ? Les psychanalystes ont-ils pris la pleine mesure de la désorientation, clinique et théorique, infligée par le déchaînement nazi ? |
RésuméL'auteure cherche à savoir si les psychanalystes ont pris la pleine mesure du déchaînement nazi infligé à leur discipline dans l'immédiat après-guerre. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
28 mars 2018
Collection(s)
Petite bibliothèque de psychanalyse
Rayon
Psychanalyse : auteurs
EAN
9782130803805
Nombre de pages
259
pages
Reliure
Broché
Dimensions
19.0
cm x
13.0
cm x
1.9
cm
Poids
236
g
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