La nef de Vénus : érotisme et mauvais oeil dans l'est de la Gaule et l'Empire romain
Nicolas Mengus
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurDans l'imaginaire collectif, l'Antiquité n'a guère de limites en matière de sexualité. Les orgies n'y sont-elles pas quotidiennes ? Les innombrables phallus ou scènes érotiques, y compris dans des lieux publics, ne sont-elles pas la preuve de cette absence de pudeur ? La représentation d'organes génitaux féminins et masculins existe déjà à la Préhistoire. On en ignore la signification réelle, mais il est fort probable qu'elle soit en lien avec le soucis permanent de fertilité, de fécondité. Cette préoccupation se retrouve dans l'Antiquité, au travers d'ex-voto sexués ou du dieu Priape qui protège jardins et vergers. Son énorme phallus en assure la défense, contre les voleurs, mais aussi contre les envieux. En effet, le phallus/fascinus n'est-il pas un puissant moyen de se protéger du Mauvais Oeil ? Pour les Antiques, le pouvoir de fascination est une réalité scientifique, pas une superstition. Le rire, même gêné, a également le pouvoir de détourner de soi le regard maléfique de l'envieux. Les scènes érotiques que l'on retrouve aussi bien sur des lampes à huiles, sur des peintures murales ou des manches de couteaux sont-elles uniquement destinées à exciter le désir sexuel ? Leur iconographie, souvent outrancière et humoristique, est-elle destinée à provoquer un rire apotropaïque ? La représentation d'un sexe, qu'il soit féminin ou masculin, peut donc être en lien avec les croyances religieuses, les connaissances scientifiques et l'érotisme pur. Elle répond donc à des codes, mais aussi à des tabous. Les Antiques n'ont pas l'habitude de se montrer nus en dehors du stade et des thermes. Ils ont, tout comme nous, leurs interdits. Quels sont-ils ? Ainsi, l'art érotique antique, dans l'Est de la France actuelle comme dans le reste de l'Empire romain, nous ouvre un monde méconnu que cet ouvrage invite à explorer. |
RésuméLe monde romain a légué de nombreuses représentations de scènes érotiques et d'organes sexuels. Ces scènes n'étaient pas seulement destinées à exciter le désir sexuel, elles étaient en lien avec les croyances religieuses, les connaissances scientifiques et l'érotisme pur. Ce parcours à travers l'art érotique romain est aussi aussi une lecture des croyances et des rites de cette civilisation. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
15 octobre 2018
Rayon
Histoire ancienne, préhistoire
EAN
9782367011547
Nombre de pages
127
pages
Reliure
Broché
Dimensions
28.0
cm x
23.0
cm x
1.5
cm
Poids
748
g
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