De la tempérance
Marcel De Corte
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurDe la tempérance Réfléchir, écrire aujourd'hui sur la tempérance est une gageure. Le mot est disparu du vocabulaire de l'homme moyen comme de « l'élite » intellectuelle, laïque et religieuse. Le petit Robert ne lui reconnaît que deux sens, l'un « didactique » : modération dans tous les plaisirs des sens, l'autre « courant » : modération dans le boire et le manger. Tous deux se sont volatilisés du langage de la société contemporaine. Outre le mot qui la désigne, c'est la réalité même de la vertu de tempérance qui s'est évaporée de l'âme des hommes livrés aux délices de la « société de consommation ». Les catholiques n'échappent pas à ce bilan négatif, tant dans l'enseignement qu'ils reçoivent que dans leur conduite. Nous sommes à cet égard dans la même situation qu'à la fin de l'Empire romain telle que la décrivait saint Augustin : « Trouvera-t-on facilement enfin de compte un chrétien se conduisant comme il le devrait à l'égard des impies dont l'effrayant orgueil, la luxure, la cupidité, les iniquités et les sacrilèges abominables ont contraint Dieu à broyer l'univers selon sa menaçante prédiction ? » Pour qu'il en fut autrement, il faudrait que la tempérance fût professée comme une vertu et même comme une vertu cardinale qui, malgré la place qu'elle occupe après la justice, la prudence et la force, ne laisse pas d'intervenir, si elle est exercée, dans presque toutes les finalités de la vie quotidienne de l'homme. |
RésuméLa vertu cardinale de tempérance exposée et étudiée à la lumière de saint Thomas d'Aquin. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
11 juillet 2019
Rayon
Philosophie contemporaine : auteurs
EAN
9782856524138
Nombre de pages
101
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
14.0
cm x
0.5
cm
Poids
144
g
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