Bartolomé Esteban Murillo : né en 1618, mort en 1682
Charles Blanc
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLe contraste est le grand ressort de l'art espagnol. Aussi a-t-on vu de nos jours le romantisme français, basé sur le contraste, tourner ses premiers regards vers la patrie de Murillo et de Cervantès. Depuis Hernani jusqu'à Ruy Blas, c'est l'Espagne qui a fourni à nos coloristes littéraires pourpoints et guenilles, la basquine noire des duchesses et le manteau troué de don César. Le contraste ! personne ne l'a plus souvent mis en œuvre et avec plus de bonheur que Murillo. Toutefois, il ne s'agit point ici des oppositions brusques de lumière et d'ombre, telles que les affectait le terrible Ribera ; chez Murillo, le contraste éclatait dans la philosophie du tableau par le rapprochement imprévu des conditions, par l'antithèse des caractères ou des pensées. Afin de ne pas heurter à la fois l'esprit et la vue, Murillo mettait le dualisme dans l'action et l'unité dans le clair-obscur. Le contraste était pour l'âme et l'harmonie pour les yeux. |
RésuméCe texte extrait de l'Histoire des peintres de l'Ecole espagnole rédigé par C. Blanc et paru en 1869, montre que Murillo a très souvent utilisé le contraste dans ses oeuvres : il éclate non pas dans des oppositions brusques de lumière et d'ombre, mais dans la philosophie du tableau par le rapprochement imprévu des conditions, par l'antithèse des caractères ou des pensées. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
18 septembre 2002
Rayon
Peinture, gravure
EAN
9782843270772
Nombre de pages
45
pages
Reliure
Broché sous jaquette
Dimensions
18.0
cm x
15.0
cm x
0.6
cm
Poids
120
g
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