Diego Velazquez

Charles Blanc

Rumeur des âges | septembre 2002

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Ce que dit l'éditeur

Ne cherchez parmi les œuvres de Velázquez, ni la pensée profonde du Poussin, ni le sentiment exquis de Lesueur, ni le beau antique, ni une aspiration à l'idéal. Dans les cieux comme sur la terre, Velázquez n'a vu que des hommes, et dans les hommes il n'a vu que des Espagnols, c'est-à-dire des figures d'un certain climat et d'un certain tempérament, se motivant et respirant à la clarté du soleil. Sa peinture est remplie de caractère, et ce caractère, c'est la vérité. Ses héros ne vous tiennent pas à distance ; au lieu d'être éloignés de nous par les fictions de l'art, ils sont rapprochés par le prestige de la vie. Ils ne posent pas : ils sont.

Résumé

Ce texte est extrait de L'histoire des peintres de l'Ecole espagnole paru en 1869 écrit par C. Blanc, professeur d'histoire de l'Art au Collège de France et est révélateur de l'approche esthétique des oeuvres au XIXe siècle. ©Electre 2024