Leo Castelli et les siens - Annie Cohen-Solal

Leo Castelli et les siens

Annie Cohen-Solal

Gallimard | octobre 2009
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Ce que dit l'éditeur

«Je ne suis pas marchand d'art, je suis galeriste» avait coutume de répéter Leo Castelli. Il a régné sur l'art contemporain international pendant plus de quarante ans, au point d'en changer toutes les règles. Après avoir vécu dans de grandes villes d'Europe (Trieste, Vienne, Milan, Budapest, Bucarest et Paris), aux prises avec les convulsions historiques du siècle, ce grand bourgeois dilettante rejoint les États-Unis en 1941, où il ouvre sa propre galerie à New York, en 1957, à l'âge de cinquante ans. Fasciné par les artistes, ses «héros», il découvre les grands Américains des sixties (Jasper Johns, Robert Rauschenberg, Frank Stella, Roy Lichtenstein, Andy Warhol, James Rosenquist), et les mouvements esthétiques (le Pop Art, l'art minimal, l'art conceptuel), qu'il insère dans le cours de l'histoire de l'art. Organisée à l'européenne et gérée à l'américaine, la galerie Castelli invente la première forme de globalisation du marché de l'art et devient une institution incontournable.

En quelques années, le galeriste transforme le statut de l'artiste aux États-Unis, assurant à l'art américain, pendant près de quatre décennies, une absolue hégémonie sur la scène internationale. Les consécrations à la Biennale de Venise pour Robert Rauschenberg en 1964, et Jasper Johns en 1988, sont de nouveaux coups de maître pour Castelli, jusqu'à ce que le marché de l'art américain s'emballe dans la fièvre de la montée des prix. Pourtant, derrière la personnalité d'un personnage érudit, affable et médiatique, se cache une histoire beaucoup plus complexe et mystérieuse qu'il ne le laissait paraître.

Grâce à de nombreux entretiens réalisés dans le monde entier et à des documents d'archives inédits, Annie Cohen-Solal, biographe de Sartre et auteur de «Un jour ils auront des peintres», nous transporte d'Italie en Hongrie, en Roumanie, en France et aux États-Unis, pour raconter la passionnante trajectoire du galeriste, découvrant que sa fonction ressemblait étrangement à celle de ses propres ancêtres, et de ces agents qui travaillaient auprès des Médicis, dans la Toscane de la Renaissance.

Résumé

Monographie dédiée au galeriste L. Castelli, grand bourgeois dilettante qui ouvre sa propre galerie d'art à New York à l'âge de 50 ans, avec une exposition de J. Johns. Il découvre ensuite plusieurs artistes américains, dont R. Rauschenberg, F. Stella, R. Lichtenstein, A. Warhol. Prix Artcurial du livre d'art contemporain 2010. ©Electre 2024

Caractéristiques

Auteur(s)
Éditeur(s)
Date de parution
15 octobre 2009
Collection(s)
Témoins de l'art
Rayon
Essais sur l'art : esthétique
EAN
9782070773497
Nombre de pages
550 pages
Reliure
Broché
Dimensions
23.0 cm x 16.0 cm x 4.1 cm
Poids
796 g
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À propos de l'auteur

Annie Cohen-Solal

Annie Cohen-Solal est une éminente spécialiste de Jean-Paul Sartre auquel elle a consacré plusieurs livres. Elle a accompli en 2005, pour le centenaire de la naissance de l'écrivain, une tournée de conférences qui l'a menée au Brésil où le ministre de la culture l'a chargée de créer une chaire Jean Paul Sartre à l'université de Brasilia.

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