De la nature

Ce que dit l'éditeur

Au I^er siècle avant notre ère, Lucrèce introduit à Rome la doctrine d'Épicure. Mais pour rendre plus supportables et moins amères les vérités qu'enseigne cette pensée hunlble, lucide et émancipatrice, il les enrobe de miel. Des atomes aux arcs-en-ciel, de l'éthique à l'amour, rien n'échappe à la force de ses images et à sa créativité littéraire. Le poète ne se contente pas de mettre en vers latins des traités grecs : Épicure avait forgé une pensée puissante et cohérente ; Lucrèce lui accorde plénitude et beauté, et son oeuvre n'a cessé de fasciner et d'impressionner. Ce texte de combat, affrontant toutes les formes de superstition, d'aliénation et de peur que s'impose l'humanité comme autant de chaînes, poursuit une unique fin : le bonheur.