D'un art pour tous : et autres infortunes de l'éducation artistique
Lionel Richard
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurD'un art pour tous... Dans toutes les sociétés, les instances de pouvoir ont encouragé la transmission d'apprentissages techniques de génération en génération. En Occident, jusqu'au XVIIIe siècle, cette transmission s'est effectuée au seul contentement, ou presque, des castes et familles influentes. L'orientation en a changé avec l'accession des bourgeoisies nationales aux leviers de l'économie, et ensuite, dans la seconde moitié du XIXe siècle, grâce au travail industriel. Les masses furent alors poussées à s'ouvrir aux «choses de l'art» à travers le développement de l'enseignement public et l'entreprise de vulgarisation des connaissances. Ce sont ces tentatives d'éducation artistique, jusqu'aux expériences de réforme des «arts appliqués», avec la fondation d'écoles professionnelles spécialisées, qui sont décrites dans ce livre sur plus d'un demi-siècle. De leur analyse, en toute logique, se dégage une interrogation sur leur efficacité. Les programmes d'initiation aux oeuvres d'art qui ont été élaborés au début du XXe siècle, les efforts pour poser les bases d'une esthétique populaire, les systèmes d'enseignement stimulant l'inventivité n'auraient-ils cultivé, en définitive, que des illusions ? |
RésuméUne réflexion sur les modalités de l'enseignement artistique à grande échelle instauré au tournant du XXe siècle. Les différentes tentatives d'éducation à l'art conduisent à la réforme des "arts appliqués" et à la création d'écoles professionnelles spécialisées. L'auteur analyse leurs programmes d'initiation aux oeuvres et interroge la validité d'un enseignement stimulant l'inventivité. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
15 janvier 2015
Collection(s)
Essais
Rayon
Essais sur l'art : esthétique
EAN
9782873174408
Nombre de pages
72
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
15.0
cm x
0.5
cm
Poids
126
g
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