Dire ce qui vient : association libre et transfert
Jean-Luc Donnet
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurDans une lettre à Stefan Zweig datée de février 1931, Freud écrit que «le procédé de la libre association paraît à beaucoup l'innovation la plus remarquable de la psychanalyse, et est la clef méthodologique de ses résultats». Pourtant, à cette date tardive, le «dire ce qui vient» de la règle fondamentale avait depuis longtemps conduit Freud à faire de l'actualisation transférentielle l'axe du processus de la cure. La dimension vécue, relationnelle de son expérience subjective, l'élaboration du contre-transfert qu'elle impliquait devaient assurer à l'interprétation sa portée transformatrice. Mais l'aventure du transfert tendait à subvertir la fonction tierce initialement dévolue à une règle que son registre objectivant, explicitement méthodologique, semblait reléguer au second plan. Pour Freud, cependant, l'association libre restait garante du principe contra-suggestif de sa méthode. Dans le cadre contraignant et séducteur de la situation analysante, le jeu analytique veut que la libre parole croise l'exigence que le transfert se dise, qu'un transfert sur la parole la fasse porteuse du désir et du renoncement. Après Le divan bien tempéré (1995) et La situation analysante (2005), Jean-Luc Donnet poursuit ici son exploration du site analytique. |
RésuméEtudie les relations entre association libre et transfert dans la théorie et la pratique analytiques. L'évolution de la méthode chez S. Freud et des thèmes comme le refus de la féminité et la pensée contra-phobique sont également abordés. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
1 juin 2016
Collection(s)
Le fil rouge
Rayon
Psychanalyse : auteurs
EAN
9782130736448
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
13.0
cm x
1.7
cm
Poids
358
g
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