Fables de la dictature. Dictature en fable
Leonardo Sciascia
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeur1950 : Leonardo Sciascia publie son premier livre, Fables de la dictature : exquis bestiaire moderne composé de petits poèmes en prose à la manière d'Ésope. La mémoire des années sombres de la dictature fasciste en sont la source et l'horizon. D'une finesse acérée, ces fables sont des allégories transparentes et pointues qui décrivent et dénoncent les relations de pouvoir et de domination propres à toutes les dictatures et tyrannies, avec leur types et archétypes sinistres et grotesques. D'une actualité terrifiante.
« L'élément lourd, tragique de la dictature a grande place dans ces pages si légères, mais tout est transposé en de très rapides syntagmes, en de survolantes saillies qui ne laissent pas de faire frissonner »
« Il y a certes un pessimisme cruel et satisfait chez Sciascia. Mais il faut chercher, comme toujours, l'optimisme dans l'écriture. »
« De moi, en tant qu'individu, individu qui accidentellement a écrit des livres, je voudrais que l'on dise : "Il a contredit et il s'est contredit", comme pour dire que j'ai été vivant au milieu de tant d'"âmes mortes", de tant de gens qui ne contredisaient ni ne se contredisaient. » |
RésuméUn recueil de 27 textes poétiques, paru en 1950, qui sont autant de fables écrites à la manière d'Esope, dont les protagonistes sont des animaux et terminées par une morale. Elles sont des allégories qui dénoncent les horreurs de la dictature fasciste et plus largement, celles de toutes les dictatures et tyrannies du monde. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
14 mars 2017
Rayon
Littérature italienne
Contributeur(s) Jean-Noël Schifano
(Traducteur), Pier Paolo Pasolini
(Postfacier) EAN
9782356540751
Nombre de pages
71
pages
Reliure
Broché
Dimensions
17.0
cm x
12.0
cm x
0.6
cm
Poids
95
g
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À propos de l'auteurLeonardo Sciascia est le chantre de la Sicile, son île natale, qu'il n'a pratiquement jamais quittée. Son oeuvre lui est consacrée. Il en décrit la beauté et la rudesse mais aussi les côtés sombres, l'omniprésence de ma mafia et ses collusions avec certains gouvernements italiens. |